Mercredi soir, je sors du travail et je n’ai qu’une seule envie, c’est d’aller retrouver une petite série sur mon canapé. Je commençais déjà à me visualiser dans mon chez moi quand soudainement mon fil Facebook a chamboulé ma soirée… Le Mama Shelter fête l’ouverture de sa terrasse à Lyon, et mieux que ça, le soleil aussi a décidé de pointer le bout de son nez alors qu’il a été incroyablement timide en ce mois de mai.
Mama Shelter Lyon
Impossible donc, de résister. Je motive les troupes et nous voilà partis pour “un petit verre” au Mama Shelter. Malheureusement, nous ne sommes pas les seuls à avoir eu cette idée, et nous arrivons juste à temps pour être accepté à l’intérieur, puisque les suivants ont eu droit à un “il va falloir patienter un petit peu”. Ouf, je profite de cette chance pour me glisser vers le bar. Pas une mince affaire, puisqu’il n’y a pas une place, même pour commander. Me voilà donc transformée en feuille de salade glissée dans un sandwich qui tente de croiser le regard du serveur pour obtenir une boisson.
Des dessins et des textes à la craie au plafond, un style chic et épuré, et une lumière tamisée ravivée par les couleurs éclatantes des bouées accrochées au dessus du bar
L’attente se fait oublier puisque le décor me fait passer le temps.. La petite touche du fameux créateur, designer et architecte d’intérieur Philippe Stark est parfaite. Des dessins et des textes à la craie au plafond, un style chic et épuré, et une lumière tamisée ravivée par les couleurs éclatantes des bouées accrochées au dessus du bar. C’est sûrement ce qui fait LE charme de ce bar, qui est d’ailleurs aussi un restaurant et un hôtel.
Quelques (longues) minutes plus tard, nous voilà avec un délicieux mojito à la fraise dans la main, direction la terrasse. Également pleine à craquer, je pose mon verre sur la table de ping-pong et je prends le temps de regarder autour de moi. Bercée par le brouhaha ambiant, j’observe les gens siroter leurs cocktails dans une ambiance très guindée avec un fond musical pas assez élevé pour que je puisse y attarder mon oreille. C’est clair, pour moi, je n’aurai jamais de places assises ce soir.
Je n’avais pas imaginé qu’une boisson puisse me faire oublier ma journée à ce point. La fraîcheur des glaçons me donna un coup de boost, l’alcool bien dosé allait me rendre pompette et le goût de la fraise et de la menthe mélangées, n’était là que pour me donner envie d’en recommander un autre. Autrement dit, ce cocktail était parfait (d’ailleurs plus que le mojito basique, que j’ai eu la chance de siroter dans le verre d’une amie).
Quelques heures et verres plus tard, vint la décision cruciale d’être raisonnable et de rentrer, ou de continuer la soirée. Vous commencez sûrement à avoir l’habitude de mes “je partais pour une petite soirée et je suis rentrée tard” mais pourtant, je me fais toujours avoir ! L’argument était de taille, puisqu’une table se libérait en terrasse et que nous avions une bouteille fraîche de rosé qui nous attendait…
“La nuit les chats sont gris”, belle petite bouteille de rosé, entrée de gamme au Mama Shelter qui nous a accompagnée toute la soirée et qui a failli nous faire oublier qu’il était l’heure du dernier métro.
Bref, ce soir là, c’était mercredi, ma nuit allait être courte, mais ma soirée avait été agréable (moins pour le portefeuille cependant) grâce au cadre offert par le Mama Shelter.