Musique

Entretien avec KUB, artiste lyonnais montant et vainqueur du BPM 2015 

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« Un zig-zague entre rythmes noctures et textures introspectives ». C’est ainsi que KUB définit son univers musical. À 23 ans, ce producteur lyonnais, lauréat du BPM 2015, vient de sortir son premier EP « Osmose » et enchaîne les lives. Il sera d’ailleurs aux côtés de Busy P et Point G ce jeudi 9 juin, au Sucre, dans le cadre du Villa Schweppes BPM 2016. L’occasion pour Heure Bleue d’en savoir un peu plus sur le talentueux KUB. Rencontre.

Salut KUB ! Peux-tu te présenter brièvement ?

Salut ! Moi c’est Alex, j’ai 23 ans et je suis de Lyon. Je fais de la musique électronique à tendance « Techno ambiante electronica trip-hop » depuis quelques années sous le nom de KUB. Je commence à me produire en live depuis à peu près un an. 

Tu disais que tu n’avais jamais joué à Lyon avant la compétition BPM de l’an passée, qu’en est-il aujourd’hui ?

Oui c’est vrai. Ce n‘est que récemment que j’ai eu l’occasion de me produire a Lyon, au Petit Salon plus précisément. Et bien sûr ce 9 juin au Sucre, et ça fait vraiment plaisir ! 

Je n’aurais jamais imaginé passer au Sucre il y a quelques années de ça.

Justement, tu vas donc jouer au Sucre à l’occasion du BPM 2016, un des clubs lyonnais les plus en vogue du moment. Comment te sens-tu ?

Je n’aurais jamais imaginé passer au Sucre il y a quelques années de ça. C’est un lieu que j’apprécie beaucoup, autant pour sa programmation que pour son cadre. J’y ai vu un grand nombre d’artistes qui ont bercé ma culture musicale. Je n’aurais pas espéré mieux à Lyon. 

Lyon est une vraie usine à son

Que penses-tu de la scène locale et de la culture lyonnaise face à la musique électronique ?
Je trouve que c’est une scène où l’on peut trouver de tout, il y en a pour tous les goûts. Il existe également beaucoup d’endroits pour assister à des lives plus intimistes. De nombreux labels émergent, des collectifs… Bref, Lyon est une vraie usine à son. 

Est-ce que le fait de remporter le dernier BPM a fait évoluer ta carrière d’artiste ? Au niveau de la confiance en toi, des contacts, des opportunités, etc.

Complètement. Cette victoire m’a donné un vrai coup de fouet. Le label Roch Music m’a permis de sortir le mois de dernier mon premier EP « Osmose », mais aussi de me produire sur différentes dates. J’étais dernièrement au Trabendo à Paris pour les 8 ans de TSUGI ou encore à Cannes lors du festival sur la Croisette Beach… Et me voilà au Sucre. 
Donc oui, évidemment, je commence à être de plus en plus a l’aise en live même si ce n’est que le début. J’ai pu aussi rencontrer un organisateur d’événement bien implanté sur Lyon qui m’aide beaucoup. 

Extrait de l’EP « Osmose », disponible sur Itunes, Deezer, Spotify :

Quels sont tes futurs projets ? As-tu des infos croustillantes ?

Je compte créer un nouveau live avec une approche différente, mais je n’en dis pas plus… Je commence aussi à bosser sur un deuxième EP, en parallèle d’un projet avec deux amis pour faire du hip-hop instrumental. 

Est-ce que tu évolues toujours en solo ?

Essentiellement, oui, mais il m’arrive souvent de faire des sessions son avec des amis. Lorsque qu’on joue à plusieurs, l’énergie procurée est indéniablement plus puissante. C’est pour cette raison que je compte vraiment me lancer dans un projet à plusieurs, tout en conservant mon projet solo. 

Il parait que tu n’es pas friand des platines… 

Non c’est vrai. Je ne me suis encore jamais exercé aux platines et cela ne m’attire toujours pas… Mais on ne sait jamais ! Qui sait ? 

Peux-tu nous parler de tes influences musicales ?

Elle sont assez vastes, mais je peux citer Max Cooper, Dominique Eulberg, Rone pour le coté techno planante, et Quantic ou Bonobo pour le coté plus chill. Mais il ne sont pas les seuls !

Où pourra t-on te trouver prochainement en live ?

Le 21 juin à Paris pour la fête de la musique, et début septembre pour le festival FESTBOUC à côté de Lyon. 

Où aimerait tu pouvoir jouer aujourd’hui ?

Je dirais au festival de Dour, entre l’ambiance, la programmation de dingue chaque année, ça serait juste fou ! 

Je pense que la clé c’est de surprendre, il faut faire confiance à sa musique ! 

Tu étais à la place des participants du BPM l’année passée : des conseils ?

De profiter tout d’abord, sans se mettre la pression. Le BPM est une bonne expérience, quelle que soit son issue. Je pense que la clé c’est de surprendre, il faut faire confiance à sa musique ! 

KUB sera donc ce jeudi 9 juin au Sucre de Lyon, en compagnie de Busy P et Point G, dans le cadre du Villa Schweppes BPM 2016. KUB nous fait également l’honneur de venir jouer, aux côtés de Folamour, lors du Before Tonic de cette soirée, organisé au Got Milk, en partenariat avec Heure Bleue ! Aller venez, on va s’ambiancer !